À 50 ans, Flavie Flament sans pudeur sur ses préférence SM, ses propos ne passent pas

Publié le 9 juin 2025 par: Être Heureux
Derrière son image bienveillante et familière, Flavie Flament n’a pas peur d’aborder des sujets audacieux.
En radio comme à la télévision, l’animatrice cultive une liberté de ton assumée, comme en témoigne un numéro inattendu de son émission « On est fait pour s’entendre », consacré au BDSM. Retour sur une carrière où humour, audace et popularité se côtoient sans fausse note. Flavie Flament est l’une des animatrices les plus emblématiques du paysage médiatique français. Depuis plus de trente ans, elle alterne avec aisance entre télévision et radio, émissions de divertissement et débats de société. Sa voix est désormais aussi familière que son visage. Elle débute très jeune, à 15 ans, aux côtés de Laurent Boyer dans Boulevard des clips sur M6, avant de passer brièvement dans les coulisses comme assistante de production de l’émission culte Frou-Frou.
Mais c’est bien sous les projecteurs que Flavie Flament trouve sa place. Elle enchaîne les programmes télévisés, de Exclusif sur TF1 à Nice People en 2004 avec Arthur, avant de prendre son envol en solo avec l’émission sociétale Vis ma vie. À travers ces formats variés, elle impose un style naturel, accessible, et profondément humain.
RTL, le terrain de jeu idéal
C’est toutefois à la radio que Flavie Flament semble avoir trouvé sa pleine liberté de ton et de parole. Depuis les années 2010, elle est une voix incontournable d’RTL, où elle présente tour à tour plusieurs émissions à succès : Tout le plaisir est pour nous, Nous voilà bien, Ça va beaucoup mieux, ou encore Jour J. Mais c’est avec On est fait pour s’entendre qu’elle tisse un lien fort avec son auditoire.
Ses programmes abordent des sujets fédérateurs, parfois délicats, mais toujours avec bienveillance. Loin de la rigueur scolaire, Flavie Flament insuffle une chaleur spontanée à l’antenne, cultivant un ton intime et chaleureux, tout en posant des questions pertinentes, même sur les sujets les plus sensibles. Son micro devient un espace d’échange libre, sans jugement.
Une émission sur le BDSM qui décoiffe
C’est justement dans ce climat de confiance que s’inscrit l’un de ses moments radio les plus mémorables. En septembre 2018, Flavie Flament consacre un numéro entier de On est fait pour s’entendre à un thème aussi piquant que tabou : « Va-t-on tous se mettre au SM ? » Derrière ce titre provocateur se cache une volonté d’aborder la sexualité BDSM sans clichés ni condescendance.
Durant l’émission, elle reçoit un invité prénommé Baptiste, anonyme, mais pratiquant affirmé de ce type de sexualité. Flavie Flament ne se contente pas d’être observatrice, elle joue aussi avec les codes du sujet, non sans humour et autodérision. « Vous êtes toujours avec nous, Baptiste ? C’est moi qui donne les ordres aujourd’hui, c’est moi qui vous domine », plaisante-t-elle à l’antenne, en riant et en mimant une posture autoritaire.
Un humour assumé, sans vulgarité
Ce moment radiophonique reste dans les mémoires non pas pour son contenu sulfureux, mais pour la manière habile dont Flavie Flament a su désamorcer les tabous. Loin de toute moquerie ou caricature, elle traite le BDSM comme une réalité parmi d’autres, légitime, consensuelle et humaine, tout en instaurant une atmosphère légère.
Sa complicité avec ses chroniqueurs ajoute à l’ambiance décontractée, notamment lorsque l’une d’elles lance sur le ton de la blague : « Il manque la combi en cuir ! » Flavie rebondit immédiatement, avec une répartie teintée de malice : « Alors, on va en parler de la panoplie… » Un échange drôle, intelligent, et révélateur de sa capacité à rendre audibles des sujets souvent marginalisés.
Une animatrice audacieuse au fil des années
Ce type de séquence montre que Flavie Flament est bien plus qu’une simple animatrice populaire. Elle incarne une certaine idée du journalisme de proximité, où la parole est libre, mais jamais gratuite. Son aisance à traiter les questions de sexualité, de santé, de société ou d’intimité contribue à dépoussiérer les formats traditionnels, tout en restant fidèle à une éthique de respect et d’écoute.