Acide urique : voici les solutions efficaces pour faire baisser son taux

Publié le 15 mai 2025 par: Être Heureux
Invisible mais redoutable lorsqu’il s’accumule dans l’organisme, l’acide urique peut devenir un véritable ennemi pour les articulations. En excès dans le sang, ce déchet issu de la digestion peut déclencher des crises douloureuses et imposer des changements stricts dans l’alimentation.
L’acide urique est un produit naturellement présent dans le sang, issu de la dégradation des purines contenues dans de nombreux aliments. Ce déchet est normalement filtré par les reins et évacué par les urines. Toutefois, lorsque sa concentration dépasse les 80 mg/L, on parle d’hyperuricémie. Ce déséquilibre peut provoquer l’apparition de la goutte, une maladie inflammatoire des articulations particulièrement douloureuse.
Des symptômes redoutables à ne pas ignorer
Lorsque l’acide urique n’est plus correctement éliminé, il forme des cristaux qui se déposent dans les articulations, générant rougeurs, gonflements et douleurs aiguës. Les crises de goutte, souvent localisées au niveau du gros orteil ou du genou, peuvent survenir brutalement, notamment la nuit. Ignorer ces signaux peut entraîner une aggravation progressive, avec des lésions articulaires irréversibles à long terme.
L’alimentation, première ligne de défense
Pour prévenir l’hyperuricémie, il est crucial d’adopter une alimentation pauvre en purines, ces composés qui favorisent la production d’acide urique. Les aliments à éviter en priorité sont les abats (foie, rognons, ris), la charcuterie, ainsi que les viandes rouges et les préparations grasses, qui cumulent purines et acides gras saturés, ralentissant l’élimination des toxines par l’organisme.
Les poissons et légumes à consommer avec modération
Certains produits de la mer, comme les anchois, le saumon ou encore le hareng, sont eux aussi fortement pourvoyeurs de purines. Même certains légumes, pourtant réputés sains, doivent être consommés avec modération. C’est notamment le cas des asperges, des épinards ou du chou-fleur, qui figurent parmi les végétaux les plus riches en purines. Une vigilance alimentaire permanente est donc de mise pour ceux sujets à un taux élevé d’acide urique.
Une prise en charge parfois nécessaire
Modifier ses habitudes alimentaires ne suffit pas toujours à faire baisser le taux d’acide urique. Dans certains cas, un traitement médicamenteux s’impose, prescrit par un professionnel de santé. Le recours à des anti-inflammatoires, voire à des médicaments uricosuriques ou inhibiteurs de la production d’acide urique, peut s’avérer indispensable. Un suivi médical est essentiel pour adapter la stratégie au profil du patient.
Un conseil fondamental reste souvent négligé : boire beaucoup d’eau, tout au long de la journée, afin de favoriser l’élimination de l’acide urique par les reins. Cette habitude simple contribue à prévenir les pics d’hyperuricémie et à maintenir une bonne fonction rénale. Une hydratation régulière est un allié précieux dans la gestion de cette affection discrète mais contraignante.