Agressions au couteau dans le métro parisien : Garde à vue levée, le suspect en psychiatrie
Publié le 29 décembre 2025 par: Être Heureux
Une attaque au couteau survenue dans le métro parisien a ravivé les inquiétudes à l’approche des fêtes de fin d’année.

Soupçonné d’avoir agressé trois femmes, un homme de 25 ans a finalement été jugé incompatible avec une mesure de garde à vue en raison de son état de santé, conduisant les autorités à privilégier une prise en charge psychiatrique.
Le parquet a annoncé samedi soir que la garde à vue du suspect avait été levée, celle-ci ayant été jugée incompatible avec son état de santé. L’homme a été conduit dans une infirmerie psychiatrique afin d’y recevoir des soins adaptés. Cette décision, prise par l’autorité judiciaire, intervient après une évaluation médicale concluant à l’impossibilité de poursuivre les auditions dans le cadre classique d’une enquête policière.
Une interpellation rendue possible par la vidéosurveillance

Après les faits, le suspect avait pris la fuite. Il a toutefois été formellement identifié grâce aux images de vidéosurveillance du métro parisien, avant d’être localisé et interpellé dans le Val-d’Oise par les forces de l’ordre. Les enquêteurs ont également eu recours à la géolocalisation de son téléphone portable pour remonter jusqu’à lui, un élément déterminant dans son arrestation rapide.
Un profil déjà connu des services de police
Âgé de 25 ans, l’homme n’était pas inconnu de la justice. Il avait déjà été condamné pour des faits de destruction de biens sous l’emprise de stupéfiants, ainsi que pour vol aggravé et agression sexuelle. Incarcéré en janvier 2024, il avait été libéré en juillet de la même année. Ce passé judiciaire lourd pèse désormais dans l’analyse des faits reprochés et du suivi dont il a fait l’objet.
Une situation administrative complexe

À sa sortie de détention, le suspect avait fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait été placé en centre de rétention administrative. Toutefois, son éloignement n’avait pu être exécuté dans le délai légal de 90 jours, faute de documents consulaires valides. Il avait alors été remis en liberté sous assignation à résidence, tout en restant sous mandat de recherche, selon les précisions du ministère de l’Intérieur.
Un contexte de vigilance accrue dans les transports
Cette affaire intervient dans un climat de sécurité renforcée à l’approche du Nouvel An, période jugée sensible par les autorités. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, avait récemment appelé les préfets et responsables de la sécurité à une vigilance maximale, en raison d’un niveau de menace jugé très élevé. Une attention particulière avait été demandée concernant les transports en commun, devenus des points stratégiques dans le dispositif de prévention.







