Anthony Delon en deuil : l’acteur fond en larmes à Lyon, lors d’un hommage à son père
Publié le 21 octobre 2024 par: Être Heureux
Le Festival Lumière de Lyon, depuis le 12 octobre 2024, est le théâtre d’une émotion intense, notamment lors de la cérémonie de clôture qui a vu Anthony Delon rendre un vibrant hommage à son père, l’icône du cinéma Alain Delon, décédé en août dernier.
Devant une foule rassemblée à la Halle Tony Garnier, le moment fut poignant, marquant les esprits par la profondeur des sentiments exprimés.
Lors de cette soirée émotive, Anthony Delon n’a pu retenir ses larmes en évoquant la figure paternelle disparue.
Un hommage d’autant plus poignant qu’il rappelait la perte récente et douloureuse. « C’était un coup de tonnerre dans ma vie, » confiait-il, soulignant la brutalité de la disparition de son père.
Traditions et Souvenirs Partagés
Dans son discours, Anthony Delon a partagé des souvenirs intimes, révélant les moments privilégiés qu’il organisait avec son père : des rencontres bi-mensuelles dédiées à la captation de ces instants précieux.
« On se voyait deux jeudis par mois, » se souvient-il. Ces moments étaient l’occasion de filmer des conversations, parfois difficiles, mais toujours riches en émotions. Un jour, son père, croisant les bras et le regardant fixement, lui confia : « Tu vois, on m’a oublié… Mon téléphone ne sonne même plus. »
Les Larmes d’un Fils Entre Passé et Présent
L’évocation de ses deux parents lors de ces retrouvailles lyonnaises a été particulièrement émouvante.
« La dernière fois que je suis venu ici, c’était avec mes deux parents. Je sais qu’ils sont là tous les deux, qu’ils sont avec nous et qu’ils nous regardent, » partageait Anthony, les yeux embués de larmes, tandis que le film « Plein Soleil » illuminait le grand écran en arrière-plan, renforçant le lien indélébile entre le passé cinématographique et la mémoire familiale.
Envisager l’Avenir avec Respect pour l’Héritage
Après le festival, Anthony Delon s’est exprimé sur l’avenir de la propriété familiale de Douchy, souhaitant en faire un musée, à l’instar de ce que Charlotte Gainsbourg a réalisé avec l’appartement de son père.
« Il y a des hauts et des bas naturellement. Ce n’est jamais facile, » a-t-il admis, évoquant les défis à venir.
En partageant la douleur de se retrouver « orphelin », il a aussi touché à l’universel dans le deuil, reflétant la solitude et la quête de sens après la perte des êtres chers.