Bernard Arnault : la somptueuse villa du Français le plus riche du monde à Saint-Tropez, avec piscine et plage privée
Publié le 24 avril 2025 par: Être Heureux
Sous le soleil éclatant de la Côte d’Azur, Saint-Tropez voit peu à peu son visage changer. Autrefois refuge d’artistes et de vacanciers bohèmes, la station mythique devient peu à peu une enclave du luxe ultraconcentré.
Au cœur de cette métamorphose, un nom revient sans cesse : Bernard Arnault, figure de proue du groupe LVMH. fLa prophétie, lancée en 2023 par Vérane Guérin, élue municipale de Saint-Tropez, résonne comme une alerte : « Les restaurants, hôtels et cafés indépendants sont tous rachetés par des groupes de luxe. » Un constat sans appel qui illustre la transformation rapide du village varois, devenu terrain de conquête pour les mastodontes du capital.
Dans ce tableau, Bernard Arnault apparaît comme l’un des architectes silencieux de ce changement. Son influence dépasse le simple statut de propriétaire discret, puisqu’il contribue activement à redessiner les contours de cette destination emblématique. Et ce, en y installant non seulement sa résidence, mais aussi les fleurons de son empire hôtelier.
Une résidence exclusive au cœur de la jet-set
Perchée au sein du très privé domaine des Parcs de Saint-Tropez, la villa de Bernard Arnault s’étend sur un territoire préservé de plus de 110 hectares. Voisine des propriétés de milliardaires comme François Pinault ou Vincent Bolloré, cette demeure jouit d’un emplacement exceptionnel entre pinède et Méditerranée.
Tout y est pensé pour la sérénité : accès filtré, piscine, plage privée, crique et même un terrain de tennis, passion personnelle du patron de LVMH. C’est d’ailleurs sur ce court discret que Bernard Arnault aurait échangé quelques balles avec Roger Federer. Un luxe qui, paradoxalement, s’entoure d’une grande sobriété médiatique.
La Vague d’Or : vitrine étoilée du luxe à la française
Mais la stratégie tropézienne de Bernard Arnault ne se limite pas au domaine privé. En 2016, il rachète l’hôtel cinq étoiles La Résidence de la Pinède, niché en bord de mer, pour l’intégrer à sa prestigieuse collection Cheval Blanc. Rebaptisé Cheval Blanc Saint-Tropez, l’établissement devient l’un des joyaux de l’hôtellerie française, incarnant la fusion entre art de vivre et exigence gastronomique.
Avec à sa tête le chef Arnaud Donckele, le restaurant La Vague d’Or décroche trois étoiles Michelin, plaçant Saint-Tropez au sommet de la haute cuisine mondiale. Le lieu, repensé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, mêle design contemporain et inspirations locales, notamment avec des œuvres du céramiste Roger Capron. Le spa Guerlain complète l’expérience avec des soins ultra-raffinés, illustrant la vision d’un luxe total, holistique et immersif.
Paris, autre terrain de jeu d’exception
Loin de s’en tenir au littoral, Bernard Arnault poursuit ses ambitions dans la capitale. Dans le très chic 7e arrondissement de Paris, il vient de faire l’acquisition de son troisième hôtel particulier, anciennement propriété de Jérôme Seydoux, président du groupe Pathé. Montant de la transaction : près de 100 millions d’euros.
Un symbole supplémentaire de l’ancrage du PDG dans l’élite parisienne, où il mène en parallèle de vastes projets de développement, notamment avec la Fondation Louis Vuitton ou le grand magasin La Samaritaine. Partout où il investit, Bernard Arnault ne se contente pas d’acheter : il restructure, sublime et redéfinit.
Saint-Tropez, Paris… ou ailleurs, chaque projet de Bernard Arnault porte l’empreinte d’une stratégie de prestige, où le luxe devient non seulement un bien, mais une expérience. Et dans cette dynamique, LVMH ne bâtit pas seulement des hôtels ou des maisons : il façonne des territoires.
