Ce simulateur vous dit combien vous gagneriez au même poste dans un autre pays européen

Publié le 11 novembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Comprendre ce que l’on gagne réellement lorsqu’on travaille en France n’est pas toujours simple.

Entre salaire brut, prélèvements, cotisations patronales et coût total pour l’employeur, la fiche de paie peut devenir un véritable casse-tête. Un nouvel outil en ligne propose désormais d’y voir plus clair et de comparer la situation française avec celle de nos voisins européens.

Le Medef a lancé début novembre un simulateur permettant de visualiser précisément le coût réel d’un salarié.
L’outil détaille le salaire brut, le salaire net reçu, ainsi que le montant total payé par l’employeur, en intégrant les cotisations salariales et patronales.
Dans un contexte où seule une faible part des salariés déclare comprendre entièrement sa fiche de paie, l’objectif est de rendre transparent ce qui est prélevé et pourquoi.

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Comment fonctionne l’outil ?

Le simulateur est simple : il suffit d’entrer un salaire brut ou net, puis de choisir si le montant est mensuel ou annuel.
Instantanément, le salarié visualise la différence entre ce qu’il touche et ce qu’il coûte réellement à son entreprise.
Cette approche permet d’éclairer la structure du coût du travail, souvent perçue comme opaque ou complexe.

Le cas d’un salaire à 2 500 € brut

Prenons l’exemple fourni par le Medef :

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  • 2 500 € brut par mois donnent environ 2 000 € net perçus par le salarié.

  • Pour l’employeur, le coût total s’élève à environ 3 350 €, soit plus de 30 % de charges supplémentaires.
    Ce décalage entre net et coût employeur illustre l’importance des prélèvements sociaux en France, destinés notamment à financer la retraite, l’assurance maladie ou le chômage.

Comparaison avec l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne

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L’outil ne s’arrête pas à l’analyse du système français : il permet une comparaison directe avec d’autres pays européens.
À salaire brut équivalent :

  • En Allemagne, le salarié toucherait légèrement moins, mais l’employeur paierait aussi moins.

  • En Italie et en Espagne, le salarié percevrait un salaire net plus élevé, pour un coût employeur légèrement inférieur à celui observé en France.
    Ces écarts montrent que la France se distingue par un niveau de cotisations particulièrement élevé.

Une réalité structurelle du modèle social français

Pour le Medef, ce simulateur illustre un message clair : le coût du travail en France reste supérieur à celui des pays voisins.
Selon l’organisation patronale, si les cotisations étaient alignées sur celles d’autres pays européens, les salariés pourraient percevoir davantage, tout en allégeant la charge pesant sur les entreprises.
Ce débat renvoie directement à la question du financement du modèle social, pilier historique de la société française mais coûteux à maintenir.

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