Chaos à l’Assemblée : un député Modem manque d’en venir aux mains avec son collègue LFI, la scène folle filmée
Publié le 2 décembre 2024 par: Être Heureux
Lors d’une séance à l’Assemblée nationale le jeudi 28 novembre, un incident a suscité une vive réaction.
Au cœur du débat sur la proposition de loi de La France Insoumise visant à abroger la réforme des retraites, une altercation a failli dégénérer entre les députés Nicolas Turquois et Antoine Léaument.
Cette confrontation, captée en vidéo et largement relayée, souligne les tensions palpables entre les élus.
Une séance houleuse à l’Assemblée nationale
Le débat était déjà sous haute tension lorsque Nicolas Turquois, du MoDem, a confronté violemment Antoine Léaument, menant à une intervention rapide de Marc Fesneau, le chef de file des députés MoDem, pour prévenir une escalade physique.
Cette altercation n’est que le sommet visible de divergences profondes au sein de l’assemblée sur la question de la réforme des retraites.
Des provocations qui mènent à l’altercation
La situation a dérapé suite à des accusations graves émises par Mickaël Bouloux, du Parti Socialiste, qui a lancé à Nicolas Turquois :
« Ma famille a été menacée ! Et ce sont des personnes de ton village ! » Ce à quoi Turquois a réagi avec une grande animosité, exacerbant les tensions et poussant les députés présents à le retenir pour éviter un affrontement direct.
Réactions et conséquences immédiates
L’incident a eu des répercussions immédiates, avec Antoine Léaument exprimant publiquement son inquiétude sur BFMTV : « Heureusement, Monsieur Fesneau, vous étiez là pour le retenir.
Sinon, je ne suis pas sûr que je n’aurais pas reçu un coup. » Il a également critiqué la gestion des sanctions au sein de l’Assemblée, en pointant du doigt une certaine inéquité.
Une discussion à venir à l’Assemblée
Xavier Breton, le président de séance, a assuré que cet incident sera discuté lors de la prochaine réunion à l’Assemblée nationale, affirmant qu’il n’y a eu « pas d’actes de violence » mais reconnaissant le besoin de maintenir un respect mutuel et physique entre les députés.