Châtillon : une femme arrache l’œil d’un pensionnaire d’un établissement pour autistes

Publié le 6 octobre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Une scène d’une violence extrême s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 octobre à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine.

Une jeune femme de 26 ans, résidente d’un établissement spécialisé pour personnes autistes, a arraché l’œil d’un autre pensionnaire à mains nues. La victime, un jeune homme, a été hospitalisée en urgence et opérée dans la foulée.

Les faits ont eu lieu à la Maison d’accueil spécialisée La Fontaine, un centre accueillant des adultes autistes nécessitant un accompagnement constant. Selon les premiers éléments de l’enquête, une simple dispute autour d’une banquette aurait dégénéré. L’échange, commencé dans l’après-midi, aurait repris dans la nuit avant de virer à l’horreur.
D’après Le Parisien, la jeune femme aurait brusquement perdu le contrôle, s’attaquant violemment à la victime et lui arrachant un œil à mains nues. Les soignants présents sur place sont intervenus rapidement pour maîtriser la situation et alerter les secours.

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La victime opérée en urgence

Le jeune homme blessé a été immédiatement pris en charge par les secours avant d’être transféré à l’hôpital. Il a subi une intervention chirurgicale pour tenter de sauver son œil. Selon les informations communiquées par les autorités, son pronostic vital n’est pas engagé, mais les séquelles visuelles pourraient être irréversibles.
L’établissement a mis en place une cellule psychologique pour accompagner les résidents et les soignants profondément choqués par la scène.

L’auteure hospitalisée d’office

Dans un premier temps, la jeune femme a été placée en garde à vue, mais rapidement relâchée en raison d’une “incompatibilité avec le régime de garde à vue”, selon le parquet de Nanterre. Les autorités ont ordonné son hospitalisation psychiatrique dans un établissement adapté.
Une enquête a été ouverte pour “violences volontaires ayant entraîné une mutilation” mais, compte tenu de l’état psychiatrique de l’auteure présumée, la procédure devrait s’orienter vers une évaluation médicale approfondie.

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Un drame qui interroge les conditions d’accueil

Ce nouvel épisode de violence au sein d’un établissement médico-social soulève des questions sur la gestion des crises et la sécurité du personnel et des résidents. Les syndicats et associations du secteur rappellent que le manque chronique de moyens humains et médicaux rend parfois difficile la prévention de tels drames.
“Il s’agit d’une structure accueillant des personnes à la fois vulnérables et parfois imprévisibles. Le personnel fait un travail admirable, mais il manque d’encadrement spécialisé pour anticiper les comportements violents”, confie un représentant du secteur médico-social.

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