« Elle sent vraiment » : Une concurrente dérangée par l’odeur de Loïs Boisson, le phénomène de Roland Garros a su trouver les mots

Publié le 5 juin 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Surprise du tournoi, révélation du public, et désormais phénomène médiatique : Loïs Boisson bouscule tous les codes pour sa première participation à Roland-Garros.

À 22 ans, la jeune Française s’impose aussi bien par son jeu que par son esprit. Retour sur un parcours éclair et une personnalité qui décoiffe. Personne n’aurait misé sur elle. Loïs Boisson, inconnue du grand public il y a encore quelques jours, s’est hissée en demi-finale de Roland-Garros à la faveur d’un parcours éclatant. Pour sa toute première participation, la joueuse de Dijon a éliminé une à une des adversaires de haut niveau, culminant avec sa victoire époustouflante contre Mirra Andreeva, la 6e mondiale.

Sur le court Philippe-Chatrier, la bataille fut intense. Un premier set marathon de 1h20, conclu en tie-break (8-6), a réveillé un public longtemps en attente de ferveur tricolore. Portée par son audace et son endurance, Boisson s’impose finalement 7-6, 6-3, face à une Andreeva pourtant invaincue jusqu’ici. Un exploit majuscule, symbole d’un tournoi déjà historique pour la Française.

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Le jeu d’une stratège aux nerfs solides

Au-delà de la surprise, c’est la qualité du jeu de Loïs Boisson qui impressionne. Sa capacité à varier les rythmes, à utiliser son coup droit lifté comme une arme de déstabilisation, et à garder son sang-froid dans les moments critiques démontrent une maturité rare.

Chaque point semble pensé, calculé, avec une capacité à s’adapter en fonction de la situation. Face à Andreeva, c’est cette souplesse tactique qui a fait la différence. Et si certains doutaient de sa constance, elle a prouvé qu’elle pouvait tenir mentalement sous la pression, sur la plus grande scène du tennis français.

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Une polémique transformée en éclat médiatique

Mais Loïs Boisson, c’est aussi une personnalité fraîche, spontanée et drôle, qui ne manque pas de répartie. En mars dernier, lors d’un tournoi à Rouen, elle avait été la cible d’une remarque inattendue : Harriet Dart s’était plainte de son odeur corporelle, en plein match, lançant à l’arbitre : « Elle sent vraiment mauvais. »

La réponse de Loïs ? Une masterclass d’autodérision. En story Instagram, elle poste une photo d’elle avec un déodorant Dove, légendée ironiquement : « Dove, visiblement, on doit collaborer. » Un clin d’œil malicieux salué aussi bien par ses fans que par les observateurs du circuit, séduits par sa capacité à tourner en dérision une attaque mesquine.

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Une image rafraîchissante dans le monde du tennis

Dans un univers parfois trop codifié, la sincérité et le naturel de Loïs Boisson tranchent. Là où d’autres peinent à sortir du discours convenu, elle affirme une personnalité libre, assumée et attachante. Elle incarne cette nouvelle génération de sportives à la fois déterminées et accessibles, capables de briller sur le court sans se prendre au sérieux.

Ce franc-parler, loin d’agacer, fait mouche. Même Harriet Dart a fini par s’excuser publiquement, admettant la maladresse de ses propos. Mais l’essentiel est ailleurs : Loïs a su transformer une pique en tremplin médiatique, confirmant que son intelligence ne s’exprime pas que raquette en main. Ce jeudi 5 juin, la marche sera haute face à Coco Gauff, numéro 4 mondiale et finaliste en 2023. L’Américaine, dotée d’un jeu explosif et d’une solide expérience des grands rendez-vous, représente le plus gros test pour la Française. Mais à ce stade, comment encore douter de Loïs Boisson ?

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