Florent Pagny : « Il est dur à… », après l’avoir côtoyé, Patrick Fiori se lâche
Publié le 27 décembre 2024 par: Être Heureux
Le Zénith a vibré samedi soir au rythme des mélodies de Patrick Fiori, captivant une audience hétéroclite venue célébrer ce pilier de la chanson corse.
La scène, illuminée d’une ambiance chaleureuse, a été le théâtre d’un moment magique où le chanteur a interprété ‘Belle’ en acoustique, créant une connexion unique avec son public.
La voix de Fiori, aussi puissante que dans ses débuts, continue de gagner en profondeur et en émotion avec le temps, confirmant que certains talents ne font que s’améliorer.
Une entrée en scène captivante
Patrick Fiori a marqué les esprits dès son apparition sur scène, émergeant d’un cube, symbole de sa renaissance artistique.
Le concert a débuté avec « Le chant est libre », une performance qui a non seulement démontré son habileté vocale mais aussi son aisance à se mouvoir sur scène, entouré de seulement trois musiciens.
Ce choix de mise en scène minimaliste a permis de focaliser l’attention sur l’essence de sa musique, soulignant son lien profond avec le public.
Moments d’intimité et de partage
Au fil de la soirée, Fiori a alterné entre grands classiques et confidences, offrant une expérience riche en émotions. Son interaction directe avec les fans, notamment lorsqu’il s’est aventuré parmi eux, a ajouté une touche personnelle à ce concert déjà unique.
Malgré quelques tensions avec la sécurité, il a réussi à maintenir une atmosphère de proximité, réaffirmant ses racines corses avec l’aide de Frank Castellano pour des interprétations touchantes de « Corsica » et « Terra Corsa ».
Un duo mythique raconté
Le point culminant de la soirée fut sans doute le récit de la genèse de « J’y vais », le tube réalisé avec Florent Pagny.
Fiori a partagé avec humour les défis rencontrés pour concrétiser ce projet, depuis les difficultés à coordonner leurs emplois du temps jusqu’à la persévérance qui a finalement mené à l’enregistrement du morceau.
Ce duo, résultat d’une amitié et d’une admiration mutuelles, symbolise le respect et l’absence de compétition entre ces deux géants de la musique française.