Franco-algérien, Faudel revient sur le racisme au sein des Enfoirés : « Je veux pas crasher sur le programme, mais… »

Publié le 19 décembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Propulsé très jeune au sommet de la scène musicale française, Faudel a connu une ascension fulgurante avant d’affronter des revers inattendus.

Derrière le succès populaire et l’image du « Petit Prince du Raï », l’artiste a traversé des épisodes marquants, entre engagements assumés, désillusions médiatiques et confidences sans filtre sur des expériences humaines parfois douloureuses.

Révélé à la fin des années 1990, Faudel s’impose immédiatement comme un phénomène grâce à son premier album Baïda. Porté par des titres devenus emblématiques comme Tellement N’brick ou Dis-moi, l’opus décroche un disque d’or et installe durablement le chanteur dans le paysage musical. La suite de sa carrière confirme son talent avec des morceaux marquants tels que Samra, Je veux vivre, Mon pays ou encore Mundial Corrida, en collaboration avec Pascal Obispo, sans oublier l’aventure collective 1, 2, 3 Soleils. Une trajectoire brillante, saluée par un public fidèle.

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Artiste engagé, Faudel n’a jamais caché ses convictions. Son soutien affiché à Nicolas Sarkozy a toutefois marqué un tournant délicat. À l’époque, le chanteur dit avoir cru à la promesse d’égalité des chances portée par l’ancien président. Un choix assumé, mais dont il n’avait pas anticipé les répercussions. Quelques semaines plus tard, lors de la Fête de la musique, il se retrouve hué par une partie du public, une expérience brutale et inédite pour lui.

La solitude face au rejet médiatique

Ce moment restera profondément gravé dans sa mémoire. Faudel raconte avoir découvert la violence du monde médiatique et artistique, évoquant une forme d’hypocrisie ambiante et un sentiment d’abandon. Plus encore que les huées, l’absence de soutien politique après cet engagement l’a marqué. Il confie s’être senti utilisé, sans même recevoir un simple appel, une désillusion qui a laissé des traces durables.

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Lors d’un entretien radiophonique, Faudel est revenu sur son passage au sein des Enfoirés. Une expérience qu’il n’a pas vécue avec la sérénité espérée, se sentant observé et mal à l’aise au sein de la troupe. Des propos qu’il assume aujourd’hui, tout en tenant à nuancer ses critiques. L’artiste rappelle son profond respect pour l’association, qui a compté dans sa vie bien avant la scène.

Des souvenirs personnels indélébiles

Avant d’être invité à chanter pour les Restos du Cœur, Faudel en a été bénéficiaire avec son père. Un lien intime et fort qui rendait sa participation particulièrement symbolique. Pouvoir donner à son tour représentait un accomplissement personnel, mais aussi une source de pression émotionnelle, amplifiée par sa jeunesse et sa timidité de l’époque.

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Au sein de la troupe, Faudel confie avoir été confronté à des comportements déplacés. Certaines remarques à connotation raciste l’ont profondément heurté, renforçant son sentiment de ne pas être à sa place. Une situation difficile, qu’il a pourtant affrontée sans éclat, préférant le silence à la polémique.

Dans cette période éprouvante, Faudel a pu compter sur un allié précieux. Jean-Jacques Goldman s’est montré attentif et protecteur, n’hésitant pas à intervenir fermement lorsqu’une limite était franchie. Un geste fort, resté gravé dans la mémoire du chanteur, qui évoque encore aujourd’hui cette marque de respect comme un moment fondateur.

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