Gironde. Une enseignante reçoit une deuxième lettre de menaces de mort en moins d’un an
Publié le 11 septembre 2024 par: Être Heureux
Au lycée Jean-Monnet de Libourne, une atmosphère tendue prévaut en ce mercredi 11 septembre 2024.
Une enseignante de cet établissement fait face à des menaces de mort pour la deuxième fois en quelques mois, déclenchant une vague de solidarité parmi ses collègues et poussant les autorités à intensifier leur enquête.
Les enseignants du lycée Jean-Monnet se rassemblent dans un climat d’urgence et de soutien.
Cette mobilisation fait suite à la réception par une de leurs collègues d’une lettre de menaces de mort, un événement répété qui marque profondément la communauté éducative.
La tension est palpable, les enseignants envisageant même de réitérer leur droit de retrait pour protéger leur sécurité et manifester leur solidarité.
Réactions officielles et enquête en cours
Le procureur de la République de Libourne, Loïs Raschel, a rapidement réagi en confirmant l’ouverture d’une enquête détaillée.
Les chefs d’accusation sont graves : « menaces de mort à l’encontre d’une personne chargée de mission de service public, commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion ».
Ces développements soulignent la sévérité avec laquelle les autorités prennent ces menaces, cherchant à assurer la sécurité au sein de l’établissement scolaire.
Antécédents et mesures de sécurité
En décembre de l’année précédente, l’enseignante avait déjà été ciblée par une lettre aux contenus explicitement violents et racistes.
Des mesures avaient été prises, y compris l’évacuation temporaire des élèves, dans la crainte d’une escalade de violence.
L’impact de ces menaces sur la communauté scolaire a été profond, entraînant une vigilance accrue et une solidarité renforcée parmi les enseignants.