Héritage d’Alain Delon : on sait la somme exacte que devraient toucher respectivement Anouchka, Anthony et Alain-Fabien

Publié le 28 mai 2025 par: Être Heureux
Le testament d’Alain Delon n’a pas seulement révélé une répartition inégale de son héritage : il a mis à nu les tensions d’une fratrie éclatée. À travers l’ultime volonté d’un monument du cinéma français, c’est toute une famille qui vacille entre douleur, silence et amertume.
Ce n’est un secret pour personne : Alain Delon n’a jamais caché sa préférence pour sa fille, Anouchka. Ce que beaucoup considéraient comme un simple attachement paternel se confirme aujourd’hui dans les documents les plus formels : son testament. D’après Paris Match, un acte signé à Genève le 24 novembre 2022, en présence d’Anouchka Delon et de Christophe Ayela, l’ancien avocat de l’acteur, désigne la comédienne comme seule héritière morale de son père.
Autrement dit, Anouchka détient désormais le droit exclusif de gérer l’image, le nom et les œuvres de l’acteur. Une décision lourde de sens, d’autant plus qu’elle a été prise sans la présence de ses deux frères, Anthony et Alain-Fabien. Cette exclusion formelle, doublée d’un avantage symbolique immense, risque d’aggraver les fractures déjà béantes entre les enfants Delon.
Une rupture familiale douloureusement assumée
Dans Gala, Anouchka Delon a brisé le silence ce 22 mai 2025, laissant transparaître une douleur aussi intime que profonde. « Ce qu’il s’est passé l’année dernière, c’est un double deuil pour moi », confie-t-elle. D’un côté, la perte de son père. De l’autre, la disparition affective de ses frères, avec qui elle n’échange plus. « J’ai le sentiment d’avoir perdu ma famille », déclare-t-elle avec amertume.
L’affaire Hiromi Rollin — l’ex-compagne d’Alain Delon, au cœur de conflits familiaux et de procédures — semble avoir précipité l’éclatement définitif de cette fratrie déjà fragile. Une année marquée par les silences, les reproches et un ressentiment profond que l’héritage ne fait que raviver.
Des montants moins vertigineux que prévu
Longtemps estimée à des sommes faramineuses allant jusqu’à 350 millions d’euros, la fortune d’Alain Delon s’avère bien plus modeste. Après déduction des frais de succession — 23 millions d’euros — et des éventuels redressements fiscaux, ce sont environ 30 millions d’euros qui devraient être effectivement partagés entre les enfants.
Anouchka devrait percevoir environ 15 millions d’euros, soit la moitié du patrimoine, tandis qu’Anthony et Alain-Fabien devraient chacun recevoir entre 6 et 7 millions d’euros. Une disparité nette, révélatrice d’un lien de confiance exclusif entre le père et sa fille, mais qui nourrit aussi le malaise entre frères et sœur.
Une avance symbolique dans un climat tendu
En attendant la signature définitive de la succession, prévue courant 2025, chacun des héritiers aurait reçu une avance de 100 000 francs suisses. Une somme modeste à l’échelle de la fortune, mais qui souligne à quel point les tensions ne sont pas seulement d’ordre financier. C’est désormais une filiation sous haute pression, marquée par l’héritage d’un nom aussi puissant que pesant.
Un nom, un empire, une fracture
Au-delà des montants, c’est le legs symbolique d’Alain Delon qui est au centre des crispations. En confiant à Anouchka le monopole de son image et de son œuvre, l’acteur a scellé une rupture affective plus profonde qu’une simple affaire d’héritage. Ce geste, hautement significatif, vient poser un point final à une histoire familiale faite de passions, d’ombres et de non-dits.