« Il me tuera et là on me croira » : la justice oblige une femme battue à remettre son bébé à son mari

Publié le 5 août 2024 par: Être Heureux #etrehrx

Ivana, 31 ans, a traversé deux années de souffrance aux mains de son ancien partenaire avant de chercher refuge en France avec leur fils, Anur. Pourtant, malgré des preuves évidentes de maltraitance, la justice française a ordonné le retour immédiat de l’enfant en Belgique.

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Le 23 juin 2024, Ivana a été contrainte de rendre son fils à son père, une décision qu’elle considère comme une grave injustice, selon les informations du Parisien.

Ivana a présenté des photographies révélant des contusions et des blessures infligées par son ex-compagnon, mais ces éléments n’ont pas suffi à convaincre la justice française.

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Le quotidien Le Parisien rapporte que malgré les preuves de maltraitance, les tribunaux ont décidé de retourner l’enfant en Belgique, ignorant les risques potentiels pour Anur.

En 2024, l’association Nous Toutes a comptabilisé 62 féminicides en France, soulignant l’inefficacité des réponses judiciaires face aux violences conjugales.

Ivana, qui a rencontré son ex-compagnon en Belgique, avait quitté son domicile pour protéger son enfant de l’environnement abusif. Bien que les preuves de maltraitance aient été fournies, la justice française a ordonné le retour d’Anur en Belgique à la demande des autorités belges.

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Cette décision est intervenue malgré la détresse évidente d’Ivana et les témoignages de l’environnement dangereux dans lequel se trouvait son fils.

Une plainte ignorée et des droits parentaux controversés

La plainte d’Ivana a été classée sans suite, un oubli qui a empêché la transmission correcte de l’affaire à la justice belge. Selon Le Parisien, la plainte d’Ivana, décrivant son ex-compagnon comme un homme violent et dépendant des jeux d’argent, n’a pas été correctement examinée.

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Le père d’Anur, qui a conservé ses droits parentaux, a déposé une plainte pour obtenir le retour de l’enfant, arguant que ce dernier avait vécu de manière stable en Belgique.

Le père d’Anur, qui conteste les accusations de violences, a utilisé des selfies d’Ivana souriante comme preuve de son innocence. Ivana, quant à elle, craint que son ex-conjoint emmène leur fils au Kosovo, compromettant ainsi la possibilité de le revoir.

Son avocate exprime des inquiétudes quant à la sécurité continue d’Anur et dénonce le manque de preuves concrètes exigées par la justice pour prendre des mesures adéquates.

La situation d’Ivana est empreinte d’incertitude et de désespoir, alors que la justice semble ignorer les éléments cruciaux de son dossier. Contrairement aux preuves accumulées, la décision de la justice française d’ordonner le retour d’Anur en Belgique laisse Ivana dans une position de vulnérabilité continue, et elle doit maintenant expliquer à son fils la situation difficile dans laquelle ils se trouvent.

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