« Ils sont retraités et dorment dans un camping-car » : l’incroyable situation de ce couple à la rue face à un squatteur

Publié le 9 septembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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En France, le phénomène des squatteurs continue d’inquiéter les propriétaires. Des affaires médiatisées, comme celle de Pierre et Monique à Marseille, illustrent l’angoisse grandissante de nombreux ménages face à la perte temporaire ou durable de leur logement.

Face à cette montée en puissance, l’État a durci sa législation pour tenter de protéger davantage les propriétaires. En 2022, Pierre et Monique, un couple de retraités marseillais, ne pouvaient plus accéder à leur propre maison du 16ᵉ arrondissement. Contraints de vivre dans un camping-car, ils avaient découvert qu’une locataire refusait obstinément de quitter les lieux. Cette dernière, Nadia, n’avait payé aucun loyer et assurait avoir agi sur les conseils d’une assistante sociale, afin de subvenir aux besoins de ses enfants.

La parole du squatteur

Interviewée par BFMTV, Nadia avait affirmé qu’elle cherchait des solutions, notamment via une demande de Droit au logement opposable (Dalo). Elle se disait prête à quitter le logement, tout en estimant avoir été “lésée autant que les propriétaires”. La mère de famille plaidait pour une médiation, déclarant comprendre la situation difficile du couple mais insistant sur ses propres difficultés sociales et professionnelles.

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Des dommages multiples pour les victimes

Être victime d’un squat engendre souvent bien plus qu’une perte financière. L’impossibilité de retrouver son domicile, le stress lié aux démarches judiciaires et le sentiment d’impuissance laissent des séquelles psychologiques durables. De nombreux propriétaires se retrouvent démunis face à des procédures d’expulsion jugées trop longues ou trop complexes.

Une législation renforcée contre les squats

Conscient de la colère des propriétaires, le gouvernement a adopté en 2023 une loi anti-squat plus sévère. Les occupants illégaux risquent désormais jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende, ainsi qu’une expulsion administrative accélérée, pouvant être exécutée en trois jours seulement. Toutefois, la loi encadre aussi les droits des occupants : une expulsion illégale par les propriétaires eux-mêmes peut leur coûter cher, tant sur le plan pénal que civil.

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Une fracture sociale mise en lumière

Derrière ces affaires médiatisées, se dessine une fracture plus profonde. Le squat illustre autant le désarroi des propriétaires que la détresse de familles précaires cherchant un toit. Entre droit de propriété et droit au logement, l’équilibre reste difficile à trouver, malgré les durcissements législatifs. La question demeure : comment concilier la protection des biens et la nécessité d’une politique du logement plus efficace ?

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