Publié le 20 juin 2025 par: Être Heureux #etrehrx

Après des années de tentatives pour tourner la page, Laeticia Hallyday vient enfin de clore un chapitre lourd de souvenirs et de dettes. La villa de Marnes-la-Coquette, dernier bastion de sa vie avec Johnny, a été vendue, ouvrant la voie à un nouveau départ, mais aussi à de lourdes obligations fiscales.

Le 19 juin, la vente de la célèbre villa Savannah à Marnes-la-Coquette a été officiellement confirmée, comme l’a révélé Closer. Cette propriété de prestige, acquise par Johnny Hallyday en 1999, était devenue un véritable symbole de leur vie familiale. Avec ses 1 000 m² habitables et ses 5 000 m² de terrain, elle n’avait trouvé aucun acquéreur depuis sa mise en vente, un mois seulement après le décès du rockeur en décembre 2017.

Sept ans plus tard, un acheteur s’est enfin manifesté, mettant ainsi fin à une longue attente empreinte de tension financière pour Laeticia Hallyday. Bien que le montant exact de la transaction n’ait pas encore été rendu public, la maison avait été proposée à 10,5 millions d’euros, une somme qui devrait grandement contribuer à alléger les dettes fiscales de la veuve du chanteur.

Une dette colossale laissée par Johnny

Depuis la disparition de Johnny Hallyday, Laeticia s’est retrouvée au cœur d’un tourbillon administratif et financier, en grande partie dû à l’héritage complexe laissé par l’artiste. À l’époque, la dette fiscale s’élevait à 33 millions d’euros, dont un tiers était imputable aux sociétés Navajo et Artistes & Promotions, toutes deux détenues par le couple.

Face à cette somme astronomique, Laeticia Hallyday a multiplié les démarches pour tenter d’obtenir des délais ou des allègements. Elle avait placé les sociétés concernées en procédure de sauvegarde afin d’étaler le remboursement. Malgré ces tentatives, le fisc a exigé un versement immédiat de 1,9 million d’euros, rejetant toute proposition de solde global visant à annuler une partie du passif restant, soit près de 9 millions d’euros.

La justice reste ferme face à ses requêtes

En avril dernier, selon L’Informé, une ultime tentative de négociation a été rejetée par le fisc, bien que celui-ci ait déjà consenti à retrancher 3,2 millions d’euros de la dette globale. Pour bénéficier de cette remise, Laeticia devait renoncer à tout recours judiciaire et régler une somme de 7,7 millions d’euros.

Ne s’avouant pas vaincue, elle a porté l’affaire devant le tribunal administratif de Paris. Mais une nouvelle fois, sa requête a été rejetée. La décision de justice a rappelé que malgré ses difficultés, Laeticia Hallyday n’était pas considérée comme en détresse financière, et qu’elle devait donc s’acquitter des sommes dues sans aménagement supplémentaire.

Une page tournée… mais à quel prix ?

La vente de Savannah marque une étape émotionnelle autant que stratégique dans la vie de Laeticia Hallyday. Quitter cette maison, témoin des derniers jours de Johnny, n’est pas un geste anodin. Mais c’est aussi une décision pragmatique, imposée par le poids d’un héritage aussi prestigieux que lourd à porter.

Si cette transaction permet de régler une partie de ses obligations, le chemin reste semé d’embûches financières, et la mère de Jade et Joy doit encore faire face à d’autres échéances. Mais cette vente lui offre au moins une bouffée d’air, une possibilité de rééquilibrer sa situation et, peut-être, de reconstruire loin de l’ombre pesante du passé.