Le premier cas humain de parasite mangeur de chair a été détecté aux États-Unis

Publié le 27 août 2025 par: Être Heureux
Une découverte médicale inquiétante vient d’être confirmée aux États-Unis : pour la première fois, un Américain a été touché par un parasite mangeur de chair jusque-là observé principalement chez les animaux. Ce cas isolé révèle une menace sanitaire insidieuse qui suscite de fortes préoccupations parmi les autorités.
Le parasite identifié est une lucilie bouchère du Nouveau Monde (NWS), un insecte redoutable qui s’attaque habituellement au bétail. La femelle de cette mouche dépose ses œufs dans les plaies encore ouvertes grâce à ses crochets acérés. Lorsque les larves éclosent, elles s’enfoncent dans les chairs, provoquant des lésions douloureuses, persistantes et parfois aggravées par la présence d’odeurs nauséabondes. Les victimes peuvent même ressentir le mouvement des larves sous leur peau, un symptôme aussi insupportable que terrifiant.
Le premier cas humain recensé
Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux américain, la victime a été diagnostiquée le 4 août après un séjour au Salvador. Il s’agit du premier cas humain recensé aux États-Unis, une première qui a immédiatement alerté les services de santé publique. Bien que l’infection ait pu être traitée et que la personne se soit rétablie, les autorités soulignent la gravité potentielle de ce type de contamination.
Un risque jugé faible mais surveillé
Le porte-parole du HHS, cité par ABC News, insiste : le risque de transmission sur le territoire américain reste “très faible”. Néanmoins, les experts craignent que cette mouche envahisse le bétail américain, ce qui représenterait un désastre agricole. Déjà, sept pays d’Amérique centrale et le Mexique sont touchés par une épidémie parmi les animaux d’élevage, notamment les bovins et les chevaux.
Une menace pour l’agriculture et la sécurité alimentaire
Le département de l’Agriculture (USDA) a rappelé que la lucilie bouchère n’était pas seulement un danger pour la santé animale. Elle représente également une menace pour l’approvisionnement alimentaire et, à terme, pour la sécurité nationale, car une propagation incontrôlée pourrait dévaster les cheptels et fragiliser l’économie agricole.
Une alerte sanitaire mondiale
Ce parasite ne constitue pas un cas isolé dans le monde des organismes mangeurs de chair. Des bactéries similaires ont déjà été signalées dans l’Atlantique ou encore au Japon, illustrant l’ampleur des menaces biologiques qui pèsent sur la santé humaine et animale. Les chercheurs appellent à renforcer la vigilance et la coopération internationale pour limiter la propagation de ces agents pathogènes.