JO 2024 : voici le montant des primes reçues par certains métiers, les secteurs concernés
Publié le 22 mai 2024 par: Être Heureux
Que vous soyez un athlète de haut niveau ou simplement un passionné de sport, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 offrent une opportunité unique de participer à cet événement historique. Une vaste campagne de recrutement a été lancée pour combler huit postes clés, allant de l’agent de sécurité au régisseur, en passant par le cuisinier et le conducteur de transport public. Cette initiative, menée en collaboration avec le Comité d’organisation de Paris 2024 et le ministère du Travail, vise à répondre aux besoins de personnel indispensables au succès de cette célébration sportive mondiale.
Des primes pour plusieurs métiers du privé et de la fonction publique à l’occasion des JO 2024
Cette mesure ne se limite pas à la fonction publique, puisqu’elle concerne également les cheminots, les agents de la RATP et les professionnels de santé. Ainsi, la SNCF offre une prime allant jusqu’à 500 euros pour ses salariés mobilisés, comprenant 50 euros brut par jour et une prime supplémentaire pouvant atteindre 200 à 500 euros, selon les périodes de congés posées.
Des négociations portées par les syndicats en raison de primes jugées insuffisantes pendant les JO 2024
Les négociations à la RATP ont abouti à une proposition de prime de 1.600 euros pour les conducteurs de métro et de RER travaillant du 22 juillet au 8 septembre, selon les annonces des syndicats et de la direction. Cette avantage sera accompagné d’une prime « événement exceptionnel » de 44,10 euros par jour travaillé sur 12 lignes de métro ainsi que les RER A et B pendant les compétitions des Jeux olympiques et paralympiques, permettant à certains conducteurs de toucher jusqu’à 2.500 euros au total.
Des primes plus ou moins élevées selon les différents métiers et secteurs durant les JO 2024
En janvier dernier, Gérald Darmanin avait annoncé une prime allant jusqu’à 1.900 euros pour les policiers et gendarmes en Île-de-France, tandis que la Ville de Paris proposait des primes de 600 à 1.900 euros pour les agents municipaux de divers services, en fonction de leur implication pendant les Jeux. Pour les éboueurs parisiens, une gratification allant de 600 à 1.900 euros a été confirmée par la Ville de Paris, mais les agents de la tour Eiffel attendent toujours une négociation sur les primes. Enfin, le syndicat SNCTA a accepté le principe d’une « trêve olympique » pour l’aviation civile, conditionnée par une augmentation indemnitaire et de nouvelles discussions salariales après les JO.