Oise : Deux jeunes font un malaise au lycée après avoir fumé du « Pète ton crâne »

Publié le 10 septembre 2025 par: Être Heureux
L’incident survenu à Nogent-sur-Oise relance les inquiétudes sur la prolifération du cannabis de synthèse dans les établissements scolaires. Deux lycéens ont été brièvement hospitalisés après avoir consommé du « Pète ton crâne », une drogue redoutée pour sa puissance et ses effets secondaires graves.
Lundi, deux adolescents se sont effondrés dans leur établissement après avoir inhalé une puff contenant du cannabis de synthèse. Rapidement pris en charge par les secours, ils ont été hospitalisés pour contrôle avant de pouvoir sortir le lendemain. Le procureur Loïc Abrial et le commissaire divisionnaire Sébastien Chalvet ont assuré que leur état ne suscite plus d’inquiétude. Une enquête a été lancée pour identifier la provenance de cette substance dangereuse.
Une surprise pour l’équipe éducative
Le proviseur a exprimé sa stupeur : les deux élèves avaient participé quelques jours plus tôt à une campagne de prévention sur les dangers des stupéfiants. Selon l’académie d’Amiens, entre 10 et 20 cas similaires surviennent chaque année dans la région. Cet épisode souligne la difficulté de lutter efficacement contre des produits de plus en plus accessibles aux jeunes malgré les actions de sensibilisation.
Une drogue discrète mais redoutable
Le “Pète ton crâne” circule sous forme de poudre ou de liquide pour cigarettes électroniques. Majoritairement fabriquée en Chine, la drogue est incolore et inodore, ce qui complique sa détection. Les adolescents peuvent facilement se la procurer sur Internet ou via des réseaux sociaux. Les autorités sanitaires redoutent sa diffusion croissante autour des établissements scolaires, où elle séduit par son apparente innocuité et sa disponibilité.
Des effets secondaires graves et une forte addiction
Les scientifiques alertent sur des effets bien plus puissants que ceux du THC. Les malaises comme ceux observés à Nogent-sur-Oise ne sont qu’une partie des risques : paralysies, hallucinations, tachycardies, crises de paranoïa et détresse respiratoire ont également été recensées. Plus addictive que le cannabis naturel, cette drogue de synthèse met en péril la santé des jeunes consommateurs et pose un sérieux défi aux autorités éducatives et sanitaires.