Patrick Sébastien donne son avis cash sur « les Français de souche » : « Je me vois mal expliquer à ma fille… »

Publié le 29 mai 2025 par: Être Heureux
Face à une polémique brûlante sur la notion de « Français de souche », Patrick Sébastien est monté au créneau avec des mots forts, mêlant émotion, convictions personnelles et inquiétudes sur l’évolution de la société française.
Loin de la légèreté de ses chansons populaires, l’artiste s’est livré à une réflexion très personnelle. La controverse est née des propos tenus par Mathieu Kassovitz, en marge du Festival de Cannes, lorsqu’il a déclaré que « les Français de souche, ça n’existe plus » et qu’il fallait « continuer à se mélanger ». Ces mots ont immédiatement suscité un tollé, relayé et commenté autant dans les sphères politiques que médiatiques. Quelques jours plus tard, l’acteur et réalisateur a persisté sur LCI en affirmant que « les Français de souche, ce sont des fins de races », ajoutant que le métissage est inévitable et bénéfique. Des déclarations qui ont profondément choqué certains, à commencer par Patrick Sébastien.
La réponse émotive et tranchée de Patrick Sébastien
Invité sur CNews le 27 mai, Patrick Sébastien n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il considère comme une dérive idéologique. L’ancien animateur a évoqué sa propre famille pour illustrer le caractère selon lui absurde des propos de Kassovitz : « J’ai trois enfants. Deux sont blancs, l’une est métisse. Comment pourrais-je dire à mes deux garçons qu’ils sont des “fins de race” ? » a-t-il déclaré, visiblement ému. Pour lui, ces affirmations heurtent le bon sens et divisent inutilement dans un pays déjà tendu.
Une société jugée de plus en plus excluante
Au-delà de la polémique en elle-même, Patrick Sébastien en a profité pour exprimer un malaise plus général. Se définissant comme un homme tolérant, attaché aux valeurs d’ouverture, il dit ne plus se sentir accepté dans une société qui, selon lui, exclut certains profils tout en prônant l’inclusion. « On parle de lutter contre l’exclusion, mais moi, je me sens exclu », a-t-il lancé, en appelant à une acceptation réciproque des différences, y compris celles des Français « blancs, hommes et de plus de cinquante ans ».
Un sentiment d’injustice profondément ancré
L’artiste, connu pour ses prises de parole franches, a ensuite évoqué son propre vécu : « Je ne savais pas qu’un jour, on me reprocherait d’être blanc », a-t-il dit, choqué par ce qu’il ressent comme un basculement de regard dans la société. Pour lui, être suspecté à cause de son sexe, de sa couleur de peau ou de son âge est une injustice qu’il n’avait pas anticipée. « Ce n’est pas ma faute, je n’ai pas choisi », répète-t-il, comme pour rappeler que l’identité individuelle ne devrait pas être une source de culpabilité.
Une critique directe des orientations médiatiques
Dans une sortie remarquée, Patrick Sébastien a également pointé du doigt Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, dont il critique la vision assumée d’une télévision tournée vers une France souhaitée, non représentative de sa diversité réelle. Il s’interroge : « On va nous imposer une manière d’être ? On va créer une race supérieure ? » Des mots lourds de sens, qui traduisent une peur de la normalisation idéologique et du rejet d’une partie de la population au nom d’une cause progressiste.