Sarah Knafo s’en prend violemment à Élise lucet, pourquoi elle attaque la journaliste de France 2
Publié le 24 juin 2025 par: Être Heureux
Ce mardi 24 juin 2025, « Cash Investigation » fait son grand retour sur France 2 avec un sujet sensible mêlant politique, pouvoir et intérêts privés. Alors que l’émission, portée par Élise Lucet, n’a pas encore été diffusée, elle suscite déjà une vive polémique, notamment du côté du parti Reconquête, où Sarah Knafo s’en prend violemment à la journaliste.
Le numéro du jour, intitulé « Politique et business : les liaisons dangereuses ? », s’intéresse à la reconversion des anciens ministres et à l’influence croissante du privé sur la sphère publique. Un sujet hautement inflammable à l’heure où plusieurs anciens membres de gouvernements récents se retrouvent aux commandes de grandes entreprises.
Depuis la promesse faite par Emmanuel Macron en 2017 d’ouvrir les portes du pouvoir à des profils issus de la société civile, le phénomène de “pantouflage” s’est accéléré. Désormais, deux fois plus de ministres qu’avant intègrent le secteur privé une fois leur mission achevée. Et pendant que certains élus quittent la politique pour faire des affaires, d’autres hommes d’affaires, comme le milliardaire Pierre-Edouard Stérin, s’immiscent dans les arcanes du pouvoir en soutenant financièrement la droite et l’extrême droite.
Sarah Knafo fustige Élise Lucet avant même la diffusion
Avant même que les premières images de l’émission ne soient diffusées, Sarah Knafo, députée européenne du parti Reconquête, a vivement attaqué Élise Lucet dans une interview au média Frontières. Elle l’accuse de jouer un double jeu : « Une fausse rebelle, payée par nos impôts, toujours dans les combats faciles. » Une charge directe contre le style d’investigation et les choix éditoriaux de la journaliste.
Sarah Knafo ne se contente pas de critiquer le programme : elle remet en cause la posture même d’Élise Lucet. L’élue la qualifie de « rebellocrate », symbole selon elle d’une frange médiatique engagée dans un militantisme sélectif. Pour appuyer son propos, elle évoque une photo affichée dans le bureau de la journaliste, où l’on voit des militants d’extrême gauche brandir une pancarte « Élise Lucet m’a radicalisé ». Une image que, selon elle, la présentatrice brandirait avec fierté.
Une ligne d’attaque sur les choix éditoriaux
L’interview prend une tournure plus accusatoire encore lorsque Sarah Knafo évoque un précédent épisode de “Cash Investigation” sur l’Église catholique. Selon elle, Élise Lucet ne prend pas de risques en s’attaquant à cette institution : « Quand elle attaque l’Église, elle ne risque pas de devoir vivre sous protection policière. »
En filigrane, Knafo dénonce une forme de “sécurité morale” dans les enquêtes menées par Lucet. Pour la députée, la journaliste évite systématiquement les sujets sensibles, et particulièrement les milieux islamistes : « On ne l’a jamais vue dans les cités demander des comptes aux salafistes sur la place des femmes ou l’homophobie… »
Une volonté de décrédibiliser la journaliste
La critique de Sarah Knafo s’inscrit dans une stratégie plus large de remise en cause des figures médiatiques jugées critiques envers l’extrême droite. En ciblant Élise Lucet, elle vise à délégitimer un visage emblématique du journalisme d’investigation en France. Elle conclut sans détour : « Elle choisit toujours des cibles faciles et elle fait croire avec ça que c’est une grande rebelle. »
Une polémique avant l’enquête
Cette sortie musclée intervient alors que “Cash Investigation” s’apprête à dévoiler une enquête potentiellement embarrassante pour certains groupes politiques et économiques. L’anticipation d’un sujet critique sur les relations troubles entre monde des affaires et sphère politique pourrait expliquer la virulence de l’attaque.
Reste à savoir si l’émission de ce soir apportera des révélations suffisamment fortes pour justifier les réactions en amont. Quoi qu’il en soit, la controverse est déjà là, et Élise Lucet, fidèle à sa réputation, semble prête à assumer les coups pour continuer à poser les questions qui dérangent.
