Publié le 14 mai 2024 par: Être Heureux #etrehrx

Qui n’a jamais soupçonné son conjoint de dissimuler quelque chose ? C’est ce qu’a vécu Roby Johnson, un pilote de l’armée de l’air américaine résidant dans l’État de l’Arizona. En mars 2023, son café quotidien a subitement changé de goût, éveillant ses soupçons. Souhaitant découvrir la vérité, il a pris une décision radicale : installer des caméras déguisées en détecteurs de fumée dans sa maison.

Ces caméras, placées stratégiquement dans la buanderie, au-dessus de la machine à café et entre les deux pièces, ont capturé une scène effroyable. Roby a découvert sa femme, Melody Felicano Johnson, en train d’empoisonner son café avec de l’eau de javel.

Une vérité difficile à avaler

Les images montrent clairement Melody verser de l’eau de javel dans un récipient avant de vider ce récipient dans la machine à café. Inquiet, Roby a testé son café avec des bandelettes d’analyse de piscine, révélant des niveaux élevés de chlore. Une vérité difficile à avaler, au sens propre comme au figuré !

Une tentative d’empoisonnement motivée par l’argent

Avec ces preuves accablantes, Roby Johnson a immédiatement porté plainte contre sa compagne, accusée de tentative de meurtre au premier degré. Pour se défendre, Melody a plaidé coupable d’un chef d’accusation moins grave, à savoir l’ajout de poison ou d’une substance nocive à un aliment ou à une boisson.

Selon le rapport des enquêteurs, Melody aurait tenté d’empoisonner le café de son mari afin de pouvoir toucher son assurance-vie alors qu’ils étaient en procédure de divorce. Une motivation financière sordide qui a failli coûter la vie à Roby.

Une peine légère malgré les preuves accablantes

En attendant son jugement, Melody Felicano Johnson a passé un an en détention, n’étant pas en mesure de payer sa caution de 250 000 dollars (environ 231 000 euros). Cependant, malgré les images accablantes, elle n’a même pas été condamnée à une peine de prison.

Le juge a noté que la victime ne voulait pas que son ex-femme retourne en prison. La justice a donc ordonné à Melody de se soumettre à une évaluation psychologique, assortie de trois ans de mise à l’épreuve. Une décision qui soulève des questions sur la sévérité de la peine pour un tel acte criminel.