Une enseignante mise à pied après avoir forcé un enfant à en frapper un autre
Publié le 8 décembre 2025 par: Être Heureux
Une ancienne enseignante de l’école Stella Maris à Anglet était jugée ce jeudi 4 décembre, plus d’un an après des faits présumés en classe de maternelle.

Accusée d’avoir réagi de manière inappropriée face à un conflit entre deux enfants, elle comparaît pour des faits qualifiés de “violence sur mineur sans incapacité”. L’affaire soulève un vif débat sur les méthodes éducatives et les limites à ne jamais franchir.
Les événements remontent au 7 novembre 2024. Ce jour-là, deux élèves de 4 ans se disputent à la cantine : l’un d’eux avait mis une bouloche de vêtement dans la bouche d’un camarade. Selon le récit de Sud-Ouest, l’enseignante aurait alors demandé à l’enfant victime de faire subir le même geste à son camarade, afin qu’il “comprenne ce que cela fait”. Finalement, c’est elle-même qui aurait placé un mouchoir dans la bouche de l’enfant incriminé, le contraignant à le garder en bouche, un geste immédiatement jugé inapproprié par le personnel présent.
Une réaction disproportionnée, observée par des témoins

Toujours selon les témoins, l’enseignante aurait ensuite encouragé l’élève victime à donner des coups de pied à l’autre enfant, estimant qu’il pourrait ainsi “se défendre”. La scène se serait déroulée sous les yeux stupéfaits de deux agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem). Alertée, la direction prévient la police. L’enseignante est alors suspendue de ses fonctions pendant quatre mois et temporairement privée de salaire.
Une version contestée par l’accusée
À la barre, l’ancienne maîtresse conteste fermement les accusations, affirmant être restée maîtresse d’elle-même et évoquant, par la voix de son avocate, une forme de mise en cause injustifiée organisée selon elle par la direction. Les parents des deux élèves affirment toutefois une version opposée et décrivent des faits qu’ils jugent graves et incompréhensibles au sein d’un établissement scolaire.







