Une propriétaire condamnée à un an de prison pour avoir tenté d’intimider le squatteur de sa propre maison

Publié le 8 décembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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À Andernos-les-Bains, une propriétaire a été condamnée pour avoir tenté de récupérer sa propre maison, occupée illégalement depuis des mois.

Un dossier qui indigne, remet en lumière les failles du droit face aux squats et révèle le désarroi de propriétaires confrontés à l’impuissance administrative et judiciaire. Pour Karine Lellouche, 55 ans, la maison familiale d’Andernos-les-Bains représentait bien plus qu’un simple bien immobilier : un lieu de mémoire, légué après le décès de son père et mis en vente pour régler les frais de succession. Mais depuis six mois, un squatteur s’est installé dans les lieux, transformant cette demeure en cauchemar. L’homme, qui assure être entré par une porte « restée ouverte », a changé les serrures, modifié les compteurs et apposé lui-même un panneau “Propriété privée”, symbole d’une inversion totale des rôles. Les autorités, faute de preuve d’effraction, n’ont pas pu procéder à une expulsion immédiate, plongeant la propriétaire dans une situation sans issue.

Une femme poussée au désespoir

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À bout de patience, Karine Lellouche reconnaît avoir voulu récupérer sa maison par ses propres moyens. Elle a fait appel à deux hommes, rémunérés 200 euros chacun, pour tenter d’intimider et déloger le squatteur. Cette initiative lui vaut d’être condamnée à un an de prison avec sursis, assorti d’un casier judiciaire. Les deux hommes ont, eux aussi, été condamnés à des peines de prison avec sursis. Pour la propriétaire, l’injustice est flagrante : elle estime avoir été acculée par un système incapable de la protéger, une spirale qu’elle décrit comme un « désespoir de cause ».

La loi, sévère envers les propriétaires qui se font justice

Devant le tribunal, Karine Lellouche admet son erreur, mais dénonce une mécanique qui pousse les citoyens à franchir la ligne rouge. Son avocat rappelle une règle fondamentale : un propriétaire n’a pas le droit de se faire justice lui-même. Le code pénal prévoit jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Pourtant, ce rappel strict du droit n’efface pas les interrogations : comment un propriétaire peut-il défendre son bien lorsqu’aucune procédure d’expulsion n’aboutit ? D’autant que l’intermédiaire ayant touché 5 000 euros de la part de Karine, présenté comme une personne capable de « régler le problème », n’a jamais été identifié.

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L’un des aspects les plus choquants pour Karine est sans doute la décision du tribunal de reconnaître le squatteur comme victime, lui accordant 1 200 euros de dommages et intérêts. Alors qu’elle-même se retrouve condamnée, le squatteur occupe toujours la maison. Cette situation, perçue par beaucoup comme ubuesque, souligne un malaise profond autour du traitement des occupations illégales. Entre procédures interminables, critères juridiques stricts et lenteur administrative, les propriétaires se sentent souvent abandonnés.

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