Vaucluse : Une femme condamnée pour avoir entreposé la dépouille de son colocataire dans le salon

Publié le 10 octobre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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L’affaire a bouleversé la petite ville de Carpentras, tant par sa dimension tragique que par son étrangeté. Une jeune femme de 29 ans, placée sous curatelle et atteinte de lourds troubles psychiatriques, a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis après la découverte macabre d’un corps momifié dissimulé dans son canapé.

Selon Nice-Matin, les faits remontent à plusieurs années, dans un appartement du Vaucluse où la jeune femme vivait avec un ancien sans-abri sexagénaire. Tous deux partageaient une existence précaire, marquée par la marginalité et la solitude. Souffrant de troubles psychiatriques sévères, la jeune femme bénéficiait d’un accompagnement social et vivait sous curatelle.

C’est son tuteur qui, inquiet de ne plus avoir de nouvelles, a fini par découvrir le corps en état de momification dans un canapé-lit, dissimulé sous des draps et des couvertures. L’odeur et l’état de décomposition laissaient penser que le décès remontait à plusieurs mois.

Une tentative désespérée de « conserver » le défunt

Les enquêteurs ont établi que la jeune femme avait tenté de maintenir le corps en position assise, comme si son colocataire était toujours vivant. Mais avec la décomposition avancée, la tête du défunt s’est détachée du tronc, rendant la scène encore plus macabre.

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Désemparée, la jeune femme aurait alors glissé la dépouille dans le canapé, expliquant plus tard qu’elle voulait lui offrir une « tombe » et éviter qu’il soit « abandonné une seconde fois ». Cette justification, à la fois dérangeante et poignante, témoigne d’un profond désarroi mental.

Une enquête complexe et une longue détention préventive

Dans un premier temps, la jeune femme avait été mise en examen pour homicide volontaire. Elle a passé quinze mois en détention provisoire, avant que l’enquête ne démontre l’absence de preuves de meurtre. Aucun élément médico-légal ne permettait d’établir une cause violente du décès, ni de déterminer s’il s’agissait d’un homicide ou d’une mort naturelle.

Les faits ont donc été requalifiés, et le tribunal de Carpentras a reconnu que l’accusée souffrait d’une altération profonde de son discernement. Lors de l’audience, son avocat a plaidé la fragilité d’une femme brisée par une enfance marquée par l’abandon, la maladie mentale et la solitude.

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Une peine symbolique et une vie à reconstruire

Le tribunal correctionnel de Carpentras a finalement condamné la prévenue à quatre mois de prison avec sursis, une peine symbolique au regard de son état psychique. Le parquet a estimé que la responsabilité pénale restait partiellement engagée, mais a reconnu l’absence d’intention criminelle.

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