Dettes publiques : François Bayrou annonce une mauvaise nouvelle aux Français, « ils vont devoir assumer… »

Publié le 30 mai 2025 par: Être Heureux
Face à une dette publique qui frôle les 113 % du PIB, la France est contrainte d’engager un tournant économique majeur.
François Bayrou, désormais à la tête du gouvernement, dévoile une série de réformes rigoureuses pour enrayer une dérive budgétaire qui inquiète jusqu’aux agences de notation internationales. Tous les citoyens seront concernés, sans exception.
La France est aujourd’hui l’un des pays les plus endettés de la zone euro, avec plus de 3 300 milliards d’euros de dettes, soit 113 % de son PIB. Un chiffre vertigineux qui place le pays dans une position vulnérable face aux marchés et aux partenaires européens. Dans ce contexte, François Bayrou alerte sur « un piège dangereux, potentiellement irréversible », signalant l’urgence d’un redressement. L’écart entre dépenses publiques et croissance devient insoutenable, et la dynamique actuelle met en péril la crédibilité budgétaire du pays.
Une trajectoire déficitaire incompatible avec les règles européennes
Le déficit public atteint désormais 5,8 % du PIB, soit presque le double du seuil de 3 % imposé par l’Union européenne. Cette situation contraint la France à agir sous la pression de Bruxelles et des marchés financiers, qui redoutent une nouvelle dégradation de la note souveraine du pays. Une baisse de cette note entraînerait une hausse des taux d’intérêt sur la dette, alourdissant encore les charges financières de l’État, déjà considérables. L’objectif fixé : revenir sous les 3 % de déficit d’ici 2029 — un horizon qui impose des mesures radicales dès aujourd’hui.
Un plan d’économies de 40 milliards d’euros d’ici 2026
François Bayrou entend présenter, avant le 14 juillet, un plan budgétaire sans précédent qui prévoit une réduction des dépenses publiques à hauteur de 40 milliards d’euros dès 2026. Plutôt que de recourir à une hausse des impôts, le gouvernement privilégie des réformes dites « structurelles » : rationalisation de la fonction publique, coupes dans les aides économiques, et redéfinition des priorités budgétaires. L’enjeu : maintenir une croissance soutenable tout en réduisant les déséquilibres budgétaires.
Tous les Français mis à contribution
Le Premier ministre ne masque pas la dureté de ce redressement. Il appelle à un effort collectif, « sans distinction de classe sociale », pour affronter cette épreuve. Autrement dit, chacun devra accepter un renoncement ou un ajustement : réduction des aides, limitation des prestations, gel de certains salaires publics. Cette approche vise à éviter un sentiment d’injustice fiscale, tout en conservant une ligne budgétaire cohérente avec les engagements européens.
Une consultation citoyenne à l’étude
Pour renforcer l’adhésion populaire, François Bayrou envisage de convoquer un référendum national sur les grandes orientations économiques du pays. Cette idée, encore à l’état de réflexion, serait un moyen de légitimer politiquement les sacrifices demandés. Elle s’inscrirait dans une volonté d’ouvrir le débat sur le redressement des finances publiques et de responsabiliser les citoyens face aux choix économiques majeurs à venir.